l Nombreux sont ceux qui font l’éloge des Canaris à travers leurs chansons ou bien avec l’art des vers pour exprimer un attachement viscérale au club kabyle. Partant justement de ce principe et de cette conviction, le jeune artiste Malik Imsuaâl a choisi d’intituler son premier produit “la JSK”. En effet, après un véritable travail de longue haleine, cet artiste a finalement décidé de mettre sur le marché un produit bien raffiné, étant donné que ces textes semblent avoir été travaillés et retravaillés dans la mesure où la musique s’incorpore merveilleusement aux paroles. En somme, Malik fait ses premiers jalons dans la production artistique avec de prime abord, deux volumes sortis tout récemment à l’édition Adrar Music. Ainsi, dans l’un de ces albums, l’artiste chante, outre “JSK”, “Midiven”, “A ruh ruh”, “Ilemzi”, “Tawizet” et “Gulagh”. Autrement dit, Malika a abordé pratiquement plusieurs thèmes qui préoccupent les chanteurs de sa génération, notamment. A cet effet, dans cette cassette, il évoque des sujets diversifiés comme l’amour et bien évidemment le quotidien de la classe juvénile en Algérie, cette frange de société qui se morfond dans une situation de plus en plus intenable. Avec toujours le même style, Malik chante dans son deuxième volume “Azul felewen”, “Takhdaâdiyi”, “Anfikan”, “Yati wass”, “Anyirim” et “Ayuliw”. Enfin, pour la réalisation de ses produits, Malik a fait appel dans les enregistrements, notamment, à Rabah Oukrine pour la percussion, Boudjlida au violon, Mouloud Naït Ali au banjo et Bouzid au piano, prise de son et mixage. Une voix féminine accompagne Malik dans ses chansons. Il s’agit de celle de El Djiga qui continue son bonhomme de chemin dans le domaine artistique.
A. H.