Les élèves préparent leur baccalauréat

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l Plus de 300 candidats, toutes branches confondues, s’apprêtent à passer l’épreuve du précieux examen du baccalauréat dans la daïra de Larbaâ Nath Irathen, et ce, pour espérer transiter vers une autre étape d’études : l’université. En effet, ces candidats se partagent deux lycées de la localité, à savoir le lycée “Illouli” et le polytechnique “Khouas Ahcen”. Le premier cité, a souvent enregistré des résultats plus qu’encourageants et s’est illustré à maintes reprises en se hissant parmi les meilleurs établissements secondaires du pays, grâce notamment à une stabilité de l’effectif d’enseignement qui n’a jamais lésiné sur l’effort pour permettre aux élèves de la terminale d’effectuer une meilleure préparation possible. Quant au second (lycée), des réalisations concrètes sont à sont actif notamment durant ces dernières années, où le taux de réussite est fréquemment supérieur à la moyenne nationale. A chacun sa manière de préparer cet examen, certains ont recours aux cours du soir que leurs prodiguent des enseignants, certains autres préfèrent travailler avec des annales. Pour connaître “la température” qui règne au sein de ces candidats à un mois de l’examen final, nous avons fait une virée dans la bibliothèque du centre culturel “Hcene Mezani” où nous avons trouvé des élèves à pied d’œuvre, en train de s’exercer, certains le font en groupes, et certains autres préfèrent travailler en solo. Nous nous sommes permis d’interrompre un groupe qui revoyait ses cours de sciences naturelles, et plus précisément la leçon de l’hérédité, ces candidats semblaient détendus. “On préfère réviser tous ensemble, comme ça, chaque un de nous donne le plus que l’autre ne connaît pas”, nous balance l’un d’eux. Avant d’ajouter : “Le programme est trop chargé, ce qui ne nous permet pas de perdre une minute pour pouvoir réviser toutes les leçons”. Les nuits s’annoncent longues pour les candidats au bac 2006, mais comme disait le dicton kabyle “idhgarak akessiw len alhadj” (il faut suer pour mériter le titre d’El Hadj). Donc, si ça ne tient qu’a des nuits…,il ne nous reste qu’a souhaiter bon courage et une bonne réussite à tous les candidats de la nation.

K. Fridi

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