Jouant diaboliquement les durs à cuire, des commandos du GSPC ont grossi encore leurs rangs par de nouvelles recrues, au début de ce mois particulièrement à l’est de Boumerdès.A Ouled Aïssa, 40 km à l’est du chef-lieu de wilaya, une information persistante faisait état la semaine passée du basculement d’un jeune de 19 ans dans la violence islamiste. Il s’agit a-t-on précisé, d’un certain Belkaïd Ahmed dont l’un des proches parents fait déjà partie depuis plus de cinq ans, de la faction sanguinaire locale. Réamorçant la terreur, celle-ci avait fait irruption pour rappel, la semaine passée, dans la contrée précitée où de nombreux villageois ont été racketés, malmenés et sermonnés.Un autre jeune, âgé d’une vingtaine d’années et répondant au nom de Gouri Ali a pris dans le même temps, le maquis au village agricole, El Quaria de Si Mustapha relevant de la daïra des Issers.L’on est en face d’une mouvance terroriste qui réactive ses réseaux pour tenter de compenser ses pertes, notamment à la suite des ratissages de l’ANP. Une mouvance sanguinaire qui tire profit du moindre renseignement que lui fournissent ses nouvelles recrues, a-t-on analysé.Redoutant des attentats, en pareille circonstance, les forces locales de sécurité se sont redéployées avant-hier, a-t-on constaté, dans les zones sensibles s’étendant de Thénia à Ghzerwal en passant par les maquis de Zemmouri et Legata.
Salim Haddou