Réalisation de bassins de décantation

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Depuis des années, les eaux usées de plusieurs villages sont déversées dans les cours d’eau, puis vers le barrage n°4 de Draâ El Mizan dont le taux d’envasement a atteint 80% selon des sources concordantes. L’assainissement de la localité de Boufhaima, située sur la RN 68, est rejeté dans deux rivières charriant des détritus, notamment quand elles sont en crue. En vue de limiter le degré de pollution aussi bien des rivières voisines que du barrage, des bassins de décantation sont en cours de réalisation. “C’est une demande que nous avons formulée depuis longtemps”, nous a confié un membre du comité de village. Effectivement, la programmation de ces bacs est une bonne chose car ils permettent l’épuration des eaux usées. “Seules les eaux filtrées peuvent passer, quant aux déchets, ils seront retenus dans ces bassins. Ce n’est pas une station d’épuration, mais c’est tout de même un moyen pour réduire la pollution”, nous a fait savoir un riverain. D’autres réseaux d’assainissement ont été déviés. Cependant, il est à signaler que le problème n’est réglé qu’en partie. Dans la région de Draâ El Mizan, la station d’épuration lancée depuis août dernier a atteint un taux d’avancement appréciable. La concrétisation de ce projet, longtemps réclamé par les citoyens de plusieurs villages, tels Maâmar, Tafoughalt et bien d’autres hameaux environnants, viendra à point nommé régler définitivement la pollution de la rivière qui longe la RN 25 car, faudra-t-il le rappeler, selon des informations fournies par des bureaux d’hygiène communaux, les puits alimentant en eau potable des milliers de citoyens ont été menacés de pollution car des prélèvements effectués à ce niveau se seraient avérés positifs. “Nous avons trop souffert des odeurs nauséabondes ainsi que des nuées de moustiques surtout en été”, nous a dit un habitant de la cité du Barrage. Enfin, une telle réalisation doit être exploitée comme il se doit car elle pourra servir à beaucoup de choses et non seulement à l’épuration des eaux usées.

Amar Ouramdane

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