10 ans de réclusion pour l’auteur

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Le tribunal criminel de Tizi Ouzou a condamnée, hier, le dénommé B. Saïd, auteur d’un crime et d’une tentative d’assassinat, à une peine de 10 ans de réclusion. Le verdict prononcé par la juge près le tribunal criminel a requalifié le chef d’inculpation du délit de meurtre en à un homicide volontaire, intentant à la vie de l’une de ses voisines A. Zahia. “Tandis que la charge retenue contre lui, ayant trait à la tentative d’homicide volontaire contre son cousin B. Mohand Amechtouh, a été maintenue par les magistrats”.Les faits remontent au 11 mai 2002 au village Agni Bouklan, dans la commune de Makouda, lorsque l’accusé a fait usage de son arme à feu, tuant sur le coup sa voisine A. Zahia, alors qu’il visait son cousin B. Amechtouh, ce dernier s’est réfugié derrière la malheureuse voisine qui voulait récupérer son fils, au moment où il tirait. L’origine de cette rixe est liée à un litige autour d’un passage commun qu’utilisaient les deux familles, et qui opposait les deux familles. L’accusé B. S. s’est opposé farouchement aux travaux d’élargissement du passage entrepris par la famille de B.M.A. Commençèrent, ensuite les disputes incessantes entre les deux foyers. Lors de son réquisitoire, le procureur général, qui s’est appuyé sur le résultat des faits, à requis la peine capitale. Selon le rapport du médecin légiste, dira le représentant du ministère public, la victime est morte à cause d’une hémorragie interne cérébrale, alors que B. Mohand Amechtouh souffre d’un traumatisme cholasique.Le procureur général a évoqué également un conflit antérieur qui a duré plus de 14 ans entre les deux familles, et qui selon ses propos, serait le principal mobile dans cette affaire. Durant sa plaidoirie, la défense s’est basée sur l’inexistence de l’intention criminelle, dès lors que l’accusé n’a fait feu qu’une fois, alors que l’arme du crime contenait toujours des munitions.Les avocats ont mis en exergue également les conditions sociales du mis en cause, qui, à sa charge 12 enfants dont cinq handicapés.Ils ont soutenu que le comportement de leur client n’est qu’une réaction aux provocations de ses adversaires. Au terme des délibérations, B. Saïd a bénéficié également des circonstances atténuantes.

M. Aït Frawsen

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