Les “Verts” à l’épreuve du terrain

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La troisième édition de l’opération sensibilisation au b a-ba de l’écologie dont la cheville ouvrière se trouve être M. Hassissène, le célèbre libraire de la Piétonnière, et le concours actif des potaches de l’école primaire Fadhma-N’Soumeur, sans lesquels le message “vert” qui sera diffusé à l’occasion n’aura aucune raison d’être, est programmée cette année pour le vendredi 19 mai 2006.Outre la présence active de la Gendarmerie nationale sur les lieux, à Boulimat au niveau du domaine chahid Rachid-Hassissène, sur la RN 24, beaucoup d’autres institutions ont manifesté un intérêt certain pour la manifestation.Il s’agit du PNG, la pépinière Ouchène, la plantation chahid R. Hassissène, le club de natation Orqua, le NCB, le monumental et historique lycée Ibn Sina, la Ligue des arts dramatiques, l’association Project’heurts que l’on devrait déclarer d’intérêt public tant son action militante pour le cinéma est digne d’éloges et qui se propose de projeter le film réalisé lors de l’opération, durant les prochaines journées cinématographiques…L’opération en elle-même consiste à arrêter tous les automobilistes de passage et à leur remettre un dépliant, un auto-collant et une plante d’intérieur. Les slogans retenus cette année sont tournés vers la sensibilisation de tous sur les questions environnementales. Il est certes plus facile de jeter une bouteille dans la nature. La ramasser est par contre plus dur, plus astreignant (?) et peu de citoyens en voient l’utilité. C’est cet aspect bonne action (BA) qui nous rappelle les vertus cardinales du scoutisme, que nos potaches sont amenés à mettre en exergue. L’autre slogan, tout un programme, “J’aime ma ville” se veut anti-houmiste, cette plaie saupoudrée d’intolérance et de laisser-aller et rassembleur autour d’un thème qui gomme les différences pour ne focaliser l’attention de tous que sur l’essentiel : la guerre au manque d’hygiène, l’insalubrité ! Certains commerçants, en charge de toute la logistique, sont assurément à louer.La protection de la nature, de l’environnement nous ramène à des temps, pas très anciens où hommes et nature vivaient en parfaite harmonie. Une partie a failli et c’est les catastrophes en chaîne. Il faut nécessairement rétablir les équilibres en commençant par faire admettre l’écologie. L’exemple à Béjaïa vient des enfants !

Mustapha Ramdani

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