Dans la nuit de mardi à mercredi dernier, un groupe inconnu, composé de 5 a 6 six personnes, a dressé un faux barrage au village Adeni, relevant de la commune d’Irdjen.C’est vers 1h00 du matin que M.A, âgé de 36 ans, de retour du chef-lieu de la wilaya, tomba entre les mains de ce groupe qui le délesta de son véhicule de marque Peugeot 306 et de son portable, pour ensuite prendre la fuite à bord du véhicule volé.La victime, que nous avons rencontré le lendemain de sa mésaventure, était encore visiblement sous le choc, mais était prête néanmoins à nous raconter le cauchemar qu’elle a vécu ; “il était 1h00 du matin, je revenait de Tizi vers mon domicile, au village Elhed, en compagnie de mon cousin, en entamant un virage au village Adeni, je ne suis aperçu que la chaussée était barricadée de troncs d’arbres et de parpaings pleins. J’ai tout de suite eu le réflexe de faire demi-tour, mais aussitôt, 5 à 6 personnes ont surgit et m’ont interpellés. L’un d’eux armé d’une carabine, m’a menacé et ordonné de quitter le véhicule, fait que j’ai exécuté. En descendant j’ai tenté de fuir pour pouvoir alerter mes proches, mais ils m’ont vite intercepté. Un seul d’entre eux parlait, d’un arabe cassé, les autres, armés d’un P.A et de barres de fer ne faisaient que surveiller les lieux, une fois dans mon véhicule, ils ont pris la fuite en empruntant le chemin inverse”.A noter que la victime a ensuite alerté les services de sécurité, qui ont ouvert une enquête.Voila que dans la commune d’Irdjen, il ne se passe pas un jour sans que l’on ne nous signale un fait de banditisme, les auteurs agissent de jour comme de nuit et en toute quiétude. Et c’est dans ce climat d’insécurité totale et d’une psychose sans précédent que les citoyens mènent leur vie quotidienne. Les causes, ça ne nous servira à rien d’être évasifs ; la région est en manque flagrant d’effectifs et de corps sécuritaires susceptibles de sécuriser les lieux. Jusqu’à quand la population devrait-elle subir la loi de ces sinistres individus ?
K. Fridi