l Un garde communal a été pris pour cible dans la nuit de vendredi à samedi vers 21h par un commando du GSPC au niveau de l’agglomération d’El Ghicha relevant de Bordj Ménaïel, 30 km à l’est de Boumerdès.L’élément de la police communale locale se dirigeait à cet instant précis vers son cantonnement lorsqu’il fut surpris par trois individus armés qui ont tiré sur lui à bout portant, avant de prendre la fuite. La victime succombera quelques heures plus tard à ses blessures sur son lit d’hôpital à Bordj Ménaïel a-t-on indiqué. Originaire de Chlef et âgé de 34 ans, l’agent de l’ordre ciblé faisait partie du détachement local des gardes communaux depuis plus de deux ans. L’attentat est attribué selon nos sources, à une serriat de Katibet El Ansar écumant, l’est de Boumerdès sous les ordres de Hamid Saâdaoui, alias Abou El Haythem originaire du douar voisin de Aïn El Hamra. S’étendant de Zemmouri à Dellys en passant par les monts de Sidi Ali Bounab, cette zone hautement sensible connaît depuis dix jours une forte concentration de colonnes de l’ANP. Et l’acte ignoble d’avant-hier a été, de toute apparence planifié par des relais locaux du GSPC. Desserrer l’étau sur leurs acolytes constamment traqués par les détachements de l’armée régulière dans les maquis avoisinants de Ghzerwal, El Ardja et Cheffar. Les manœuvres de concentration de l’ANP souvent suivies de pilonnage des lignes ennemies préalablement circonscrites se poursuivaient hier encore dans ces contrées, ont expliqué nos sources.Mais l’islamisme armé profite de la moindre occasion comme ce fut la cas avant-hier à El G’hicha pour planifier ses coups d’éclat et tenter ainsi de prouver sa capacité de nuisance. La leçon à tirer suite à chaque attentat terroriste est celle de ne plus jamais baisser la garde. Jamais.
S. H.