Agé de 17 ans et habitant la même localité de Hwari, il a mis fin à ses jours dans l’atelier où son père exerçait. C’est à la mémoire de ces deux victimes innocentes ravies à la fleur de l’âge, que le comité du village Hwari en collaboration avec les scouts de Tazmalt qui ont organisé un tournoi de football est étalé du 1er au 19 mai au complexe sportif de proximité de Tazmalt. Cette manifestation sportive a vu la participation de 8 équipes seniors et 6 en catégorie cadets. En petite catégorie c’est l’équipe espoirs qui a remporté le trophée de ce tournoi avec la belle performance de jeunes talents qui la composent, à l’image de Redjdal Adel et Mekaouche Abdelaalim. En seniors c’est les frères Daoud qui ont été vainqueurs de cette rencontre face à une autre équipe de jeunes d’un niveau remarquable tels que, Ouhamou Tarik, Fedila Nadir et Bouzid Fouad pour ne citer que ceux-là parmi tant d’autres talents. Parmi toute cette armada de jeunes de Hwari qui se sont mobilisés durant presque un mois, Mekaouche Daï, Bentaleb Hmimi et zeggane Djelloul ont fait de cet événement, une sensibilisation de la société et un combat contre le phénomène du suicide, qui ne cesse de faire des ravages. A la fin de ces activités, place à la cérémonie de remises des coupes et médailles aux vainqueurs et aux parents des victimes qui étaient présents à cette manifestation afin que nul n’oublie Nassim et Salim. Si cette manifestation a été une réussite totale, c’est grâce “à l’implication et à la volonté de tout un chacun en plus de l’aide considérable du CCS (Conseil communal du sport) de Tazmalt et de celle du directeur du complexe” nous dira Bentaleb Hmimi un des organisateurs de ce tournoi.Le point noir de cette journée d’une aussi grande importance est l’absence de la conférence sur le suicide était prévue en ouverture de cette manifestation mais qui n’a malheureusement pas eu lieu. Les médecins qui devaient y participer “ont brillé par leur absence à cette occasion où les jeunes ont besoin d’un apport et d’un soutien de ces toubibs qui ne sont jamais là quand on a besoin d’eux” nous a confié un autre organisateur.
Achiou Lahlou
