“Le meilleur combat pour que notre culture vive à jamais, c’est avant tout garder nos traditions et nos coutumes et nous exprimer dans notre langue maternelle”, tel est le slogan affiché par les éditions Ciné kabyle dans leurs réalisations artistiques.Cette boite à vocation de production et réalisation de pièces de théâtre ou de courts-metrages sur VCD a été créée par le jeune Mourad. B afin de promouvoir la culture berbère selon ses dires. Animé de sa seule volonté et surtout d’une jalousie justifiée, lui, qui n’a pas eu la chance d’accéder aux études supérieures pour grimper les échelons du succés ou de réussir dans les autres langues, trouve dans la langue berbère les sources d’inspiration les plus sincères et des moyens pédagogiques de communications les plus appropriés. Les acquis arrachés aujourd’hui pour sa reconnaissance et sa promotion le motivent aujourd’hui à contribuer encore plus au développement de la langue amazighe particulierment dans le volet culturel, un domaine qu’il a choisi pour exercer professionnellement. Pour ses différentes activités artistiques, en plus des montages poétiques qu’il fait pour les artistes, il gère sa boite de production Cine kabyle, spécialisée dans l’audio-visuel. Il a déjà mis sur le marché trois VCD ; deux films et une pièce de théâtre, Imettawen Llefjer présentée par l’association des comédiens et du théâtre Chenacha, l’auteur et réalisateur Mellaz Hamid et Swav Ieawjen de la coopérative théâtrale Miroir tourné aux villages Djebaya de Beni Ourthilane et Tifilkout de la commune Illilten. Le Planton avec le Théâtre régional de Béjaïa a été mis en scène par Madjid Nait. Pour le travail technique il a été confié selon notre interlocuteur à Salem Hamadouche. Djamel Guenif s’occupe du montage, caméra et réalisation. L’avenir pour ce jeune artiste et producteur est prometteur, vu ses convictions dans ce qu’il entreprend et aussi pour son rôle actif dans la promotion et la sauvegarde du patrimoine culturel berbère.
Ait Mouloud. O.