C’est au CEM Dardar que les enseignants ont été regroupés par leurs inspecteurs respectifs durant deux jours (lundi et mardi). Cette rencontre a permis de débattre des différentes méthodes et approches d’enseignement, ces deux journées de formation et d’étude ont porté également sur le nouveau programme conçu pour les apprenants de la 4ème AM. La matinée du lundi a été consacrée par les séminaristes aux communications présentées par les inspecteurs de la matière. En effet, c’est dans la salle de conférence des œuvres sociales que la 1ère communication, par M. Ali Lounis, inspecteur d’une des deux circonscriptions de la wilaya de Tizi Ouzou, ayant comme thème “La pédagogie didactique a été présentée. Il sera suivi de Bellil Yahia et Djamel Arezki, respectivement inspecteur de Béjaïa et Bouira, lesquels à leurs tours ont présenté leurs communications traitant de “Lecture et explication du programme de la 4ème AM” et pour le 2ème communiquant “La pédagogie de projet”. Quand à l’après-midi de ce premier jour, il a été consacré aux différents ateliers conçus justement pour l’élaboration d’un projet à présenter le lendemain. Le deuxième jour du séminaire, qui a vu la participation de la majorité des enseignants (la 1ère journée ayant enregistré plusieurs absents suite aux examens dans leurs établissements), a été comme le premier scindé en deux. La matinée pour les communications, l’après-midi pour les ateliers. Ainsi la matinée du mardi, les participants au séminaire organisé par le ministère de l’Education nationale, se sont départagés en deux groupes, le 1er dans la salle des professeurs du CEM Dardar était encadré par M. Beldjoudi Malek qui a présenté une communication sur “L’approche par compétence”. Le second groupe a élu domicile dans l’amphithéâtre du même établissement où deux communications ont été données, la première par M. Bekhti Ali inspecteur à Tizi Ouzou, la seconde a été animée par M. Ousalem Med Ouamer, universitaire, et ayant pour thème “La grammaire textuelle”. Par ailleurs, après la lecture des synthèses par les rapporteurs des différents groupes, le séminaire a été clôturé par M. Latar responsable de la formation au niveau de la direction de l’éducation de Tizi Ouzou. Durant cette cérémonie de clôture, les enseignants ont saisi l’occasion pour mettre en évidence les problèmes rencontrés dans leurs fonctions, même s’ils savent pertinemment que le département de la formation n’a aucune solution à proposer et que même la direction de l’éducation a fait jusque-là “la sourde oreille” comme nous le dira un membre de l’association des enseignants selon lui : “Si nous avons été reçus par le ministre qui nous a gavé de promesses non tenues à ce jour, le nouveau directeur de l’éducation de Tizi Ouzou, ne nous a pas encore reçu, même si la promesse et une réponse nous ont été données, mais à ce jour c’est le silence-radio auprès de la DE, pourtant nous nous y sommes rendus plus de cinq lundis de suite, on attend…”. Enfin, ce séminaire a été des plus bénéfiques pour les enseignants qui “étaient plus pressés de savoir et de connaître que de partir”, dira M. Bellil un des inspecteurs. Pour M. Moula Hocine, enseignant : “L’enseignement de tamazight a beaucoup évolué, ce qui nous permet d’être au diapason des méthodes utilisées dans les pays développés”. Toujours est-il, de l’avis des participants et même des encadreurs, un séminaire plus important serait le bienvenu pour les enseignants car deux journées ne permettent pas de traiter et débattre tous les chapitres ayant trait à l’enseignement de tamazight.
B. Mhanna