Ayant apparemment exploité toutes les voies susceptibles de faire valoir leur droit, les étudiants en droit immobilier à l’université de formation continue menacent de recourir à une grève de la faim. C’est, en somme, l’ultime recours, soutiennent les protestataires, pour se faire entendre. Au fait, les déboires des étudiants s’accumulent de jour en jour au point même de compromettre leur cursus de formation après plus de trois ans d’études pour la quasi totalité. Les protestataires continuent ainsi, en us et coutumes, leur piquet de grève sans pour autant faire, du moins pour le moment, réagir les responsables concernés sur leur problème. Ce dernier se résume, pour rappel, à la non-reconnaissance du diplôme de DEUA en droit immobilier par les services de la Direction générale de la fonction publique qui n’accepte aucunement de délivrer des attestations d’équivalence aux étudiants concernés qui ne savent plus à quel saint se vouer. Toutes leurs démarches pour une éventuelle régularisation de leur situation se sont malheureusement, finalement, avérées vaines. Des actions ou plutôt des démarches ont été prises ça et là mais toutefois, les promesses avancées ne tiennent, estiment les étudiants, pas la route étant donné que les choses se corsent davantage de plus en plus. C’est pour cette raison, d’ailleurs, que les contestataires exigent, cette fois-ci, la venue du recteur de l’université de formation continue pour “s’expliquer publiquement sur la question”. En attendant, les étudiants campent sur leur décision et décident, si aucune issue n’est trouvée, de geler les cours et de boycotter les 2e EMD, épreuves de moyennes durées, rattrapages, dettes et même les soutenances. Enfin, jusque-là et en dépit de toutes les tentatives d’approcher les responsables, aucune initiative n’est venue apporter un brin d’espoir à ces étudiants qui se morfondent dans une situation qui semble inédite dans les annales de l’université de formation continue de Tizi Ouzou.
A. H.
