L’IAIG, un casse-tête pour l’exécutif communal

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Le dispositif mis en place par les pouvoirs publics en faveur des catégories sociales les plus démunies, à l’exemple de l’indemnité d’activité d’intérêt général (IAIG) est devenue un véritable casse-tête pour les élus locaux. D’autant que d’énormes difficultés sont rencontrées pour appliquer les termes des dispositions régissant le recrutement des postulants à ce genre d’emploi.Et pour mieux illustrer cette situation, le président de l’APC des Ouadhias nous a exposé le cas de sa commune qui tant bien que mal, essaye de gérer ce dossier mais sans omettre de signaler les problèmes que génère la non-satisfaction de certaines demandes. En ce sens, le premier responsable de la municipalité parle “d’un certain déséquilibre entre la demande (900 inscrits au total cette année) et le nombre de postes octroyés par l’administration qui est de l’ordre de 91 emplois”.A cela s’ajoutent les nombreuses sollicitations des institutions publiques, à l’instar des établissements scolaires où sont affectés presque la moitié des recrutés pour faire face au manque d’agents de service, surtout dans les cantines. En outre, pour les besoins des travaux d’entretien dans les villages, les personnes engagées dans ce cadre sont mises à la disposition des comités de village. Mais ce qui demeure le point de discorde entre l’APC et les bénéficiaires de l’IAIG, c’est l’absence de contrepartie, en certains cas, du côté d’une catégorie de gens qui apparemment, selon le P/APC, “aiment percevoir les 3 000 DA d’indemnités, mais parallèlement, refusent de participer aux travaux d’intérêt public”. Cela dit, notre interlocuteur est plutôt partisan de la création de vrais emplois par le biais d’une politique d’investissement et aussi par la relance de l’activité artisanale, car ajoute-t-il, “il n’y a pas d’autre possibilité d’endiguer le chômage, d’autant plus qu’on ne peut pas compter sur le budget communal pour créer de l’emploi”. Enfin, il faut signaler que l’autre dispositif du filet social (l’ESIL) n’est pas soumis aux mêmes contraintes que le premier. Cela s’explique par le fait que les bénéficiaires sont soumis à un contrat limité dans le temps et en même temps, il s’adresse plus particulièrement à une catégorie de personnes plus ou moins instruites.

M. Haddadi

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