Le volontariat, une solution de facilité

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Les grandes quantités de neige enregistrées cette année, et qui ont causé d’innombrables dégâts à la plantation particulièrement les oliviers, n’ont pas épargnées les routes et les pistes. Dans la plupart des villages, leur état s’est dégradé et sont devenues impraticables. Comme la majorité de nos communes sont “budgétivores”, elles sont de fait incapables de prendre en charge la réfection de ces routes. Donc, les citoyens se sont alors mobilisés au niveau de chaque village à l’effet d’organiser des volontariats. A Semmache, des hommes de bonne volonté ont organisé un volontariat et en l’espace d’une journée de travail, ils ont recouvert leur piste et rendu l’accès au village facile et sans peine. A la Crête-Rouge, une action similaire a été organisée par ses habitants. Ces derniers ont fait appel aux propriétaires de tracteurs et autres camions, pour qu’ils contribuent à la réfection de la piste qui mène de ce village vers le quartier Melhenni. Il faut dire que cet appel a reçu un écho favorable puisque plus d’une vingtaine d’engins ont été réquisitionnés pour cette circonstance. Des âmes charitables n’ont pas hésité à faire don aux volontaristes. Ce qu’il y a lieu de signaler est que les responsables locaux n’ont pas tourné le dos à ces activités. Quoique la mairie ne dispose pas de moyens pouvant à même contribuer suffisamment à ce genre d’actions, l’exécutif communal à mis la main dans la pâte, et ce en portant une aide à ces citoyens en leur mettant à leur disposition les engins, dont dispose la commune ainsi que le gas-oil aux propriétaires des autres tracteurs. Ils ont ensuite fait appel aux responsables de la commune voisine, à savoir Bechloul pour une collaboration. Enfin, les citoyens les plus avertis redoutent que ce recours “exagéré” aux traditions ancestrales risque de ne plus recevoir d’écho, et la frange juvénile exige par contre des responsables locaux et ceux de la wilaya la prise en charge effective et réelle par leurs services de ce type de problèmes.

M. Smail

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