Les commerçants interpellent le P/APC

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La rampe d’escaliers située du côté est de la Cité 28 Avril 2001, en face du cinéma l’Afrique commence à porter sérieusement atteinte à la salubrité et au cadre de vie des citoyens. Cet endroit, servant aussi de passage vers l’arrêt des fourgons de transport, le lycée, et divers commerces, est devenu un véritable danger public car utilisé comme vespasiennes par beaucoup d’inconscients. Ce manque de civisme a rendu ces lieux répugnants à la vue et à l’odorat. Les odeurs pestilentielles prennent à la gorge les passants. Cette situation, devenue insupportable et qui perdure depuis des années sans que la municipalité ne daigne régler définitivement le problème, suscite le courroux des commerçants (une quinzaine) qui exercent dans les environs immédiats. D’ailleurs dans deux correspondances adressées à la municipalité, la première en 2004 et la deuxième il y a une dizaine de jours, ils menacent de fermer ce passage s’ils n’obtiennent pas des résultats, nous dira le propriétaire d’une cordonnerie située à proximité de cet endroit et qui nous a remis deux (2) copies. “Des odeurs à vous couper le souffle ont empuanti tout le quartier, particulièrement l’étage où j’exerce”, nous dira ce commerçant. Et d’ajouter : “La situation empire de jour en jour, sans que les services concernés ne daignent y mettre le holà. Même ma clientèle a déserté ces lieux à cause de ces désagréments” se désole-t-il encore. Notre interlocuteur n’a pas tort puisque tant qu’une solution n’a pas été trouvée, un drame n’est pas à écarter. Par ailleurs, c’est presque le même spectacle du côté du marché couvert notamment au 2e étage, nous signale-t-on. Cette dénomination se trouve du reste en contradiction avec le triste état des lieux, en ce sens que ce marché couvert construit dans les années 70 a vielli dans l’oubli et l’abandon.Décidément, et de l’avis de tous les citadins, la ville de Fort National n’est pas aussi propre, que l’avait soutenu le maire lors de son intervention le mois dernier sur BRTV.

S. K. S.

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