Il est jeune, il a de la volonté et de l’énergie à revendre, mais surtout la rage de vivre et de vaincre qui font de lui un être gouailleur, gai, épicurien même s’il est quelque peu porté vers la spiritualité. Natif de Tifra en 1977, Madi Djillali, après avoir bourlingué de cité universitaire en cité universitaire, et présente ses monologues comiques qui rappellent ceux de Fellag et de Kamel Tarwiht, se tourne ces jours-ci, vers la chanson. Et là, il veut ratisser large. “Je me suis donné énormément de temps pour finaliser mon premier produit dans ce domaine. Que ce soit côté textes ou côté musique, je me suis donné à fond. Car pour ce premier coup d’essai, je voudrais qui, ce soit un coup de maître. Je souhaiterais faire comme Brahim Tayeb ou Si Moh qui dès leur premier album, ont fait grand succès !”. Djillali croit dur comme fer que son produit, une fois sur le marché, fera certainement parler de lui. Ses textes et musiques immergés dans la grande source de la jouvence ne manqueront pas de faire frémir les cœurs des jeunes, prompts à se laisser aller aux moindre notes et mots empreints de romantisme. Maux d’amour, maux sociaux, malvie et l’espoir qui est au bout du tunnel, tel est le cocktail doux-amer avec lequel notre graine de star veut faire son entrée dans le monde envoûtant de la chanson. Le produit qui sera prochainement sur le marché algérien et même en France selon l’artiste, permettra aux mélomanes de se faire une idée sur ce chanteur qui ne veut surtout pas être seulement “un de plus”. Confiant, Djillali l’est certainement, comme il a fait rire plusieurs spectateurs par ses one-man show à la Fellag, il fera certainement rêver et peut-être pleurer les âmes sensibles qui l’écouteront. Bon vent l’artiste !
Boualem B.