A la vitesse où vont les travaux de réalisation du pont de Souk El Had, en remplacement de l’ancien pont connu sous le nom de “pont d’Allemagne” car construit par les prisonniers allemands en 1942, sa réception et sa mise en service ne tarderont sûrement pas. En effet la construction de ce pont qui, normalement, devait démarrer à la fin des années 90, a été retardée du fait du manque de moyens financièrs puisque l’enveloppe allouée ne suffisait pas. Ce projet confié à l’ENGOA (entreprise nationale des grands ouvrages d’art) avance à grand pas ; ayant démarré les travaux il y a un peu plus d’un mois, sa réalisation se terminerait, selon les renseignements en notre possession, dans 3 à 4 mois. Sa réalisation se fait conformément à la 1ère étude qui consiste en la construction de ce pont sur pieux et non comme l’avait voulu l’ex-société l’ayant pris en charge en 1999, en béton cyclopéen, solution qui a nécessité des fondations profondes. La construction de ce nouveau pont a été accueillie par tous comme étant une très bonne chose, vu que l’ancien pont qui relie Yatafen à Boudraren est dans un piteux état et présente des fissures qui inquiètent les usagers véhiculés et même les piétons. Signalons que ce pont et celui de Oued El Djemaâ, ont été accordés dans le cadre du plan sectoriel de développement (PSD) au temps du ministre des Travaux publics des années 1999/2001. Quant au pont de Oued El Djemaâ qui a été réceptionné, comme par hasard, lors de la visite du wali en juin 2004, il n’est toujours pas terminé puisque le carrefour qui devait être réalisé a, soit été mis aux oubliettes, soit complètement retiré de la nomenclature ; mais au fait, pourquoi un bel ouvrage, ou bien les travaux seront relancé quand le wali viendra en visite…de ce côté-là…, car il faudra comme-même que le wali inaugure quelque chose, même si c’est un vieux projet réalisé et mis en service comme ce fut le cas de la visite du wali le mois dernier pour inaugurer des projets de l’année dernière et mis en service…l’année dernière ; mais “à défaut de grives il faut se contenter de perdrix”.
M. B.
