Boualem Berr chante la JSMB

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l Absent de la scène artistique depuis environ 6 ans, le voilà Boualem Berr, puisque c’est de lui qu’il s’agit, qui réapparaît dans le monde de la chanson en mettant en vente cette semaine son 4e album sous forme de CD audio, composé de 5 chansons et un instrumental dont la chanson-phare est “Génération JSMB”.Chantée au stade devant des milliers de supporters, à l’occasion de l’accession de la JSMB en division Une, cette chanson qui est un hommage, laisse entendre le chanteur à tous ceux qui ont apporté leur pierre à la construction de la maison JSMB, c’est-à-dire les dirigeants, les joueurs et les supporters. Cette chanson est aussi tournée en clip. Et le clip qui est offert, selon les promesses de l’artiste, gratuitement à tous les supporters de la JSMB qui achètent le CD, est aussi projeté le week-end dernier dans 6 ou 7 quartiers de la ville de Béjaïa.Militant de bonne heure de la cause amazighe, Boualem Berr qui est âgé aujourd’hui de 49 ans, marié et père de deux enfants, qui a acquis de l’expérience au contact de grands chanteurs comme Matoub Lounès et Ferhat M’henna a déclaré à la presse que son nom qui est aujourd’hui amputé de moitié, deviendra Boualem Berbère lorsque tamazight aura recouvré la place qui est la sienne en Algérie. N’arrivant toujours pas à se consoler de la disparition de Matoub Lounès dont il est un grand admirateur, il lui rend hommage dans une chanson de son dernier album. Cette chanson intitulée Tsoualagh a été transposée du chaâbi au flamenco. Voyageant beaucoup, puisqu’il a traversé quelque 17 pays et qu’il a été jusqu’aux pays des Indiens, qui auraient inventé la musique en imitant le bruit du tonnerre, Boualem Berr, dans la 3e, Ayaghriv, exhorte à revenir auprès des leurs, tous ceux qui ont quitté le pays. Dans un rythme disco-jazz, la 4e chanson intitulée Tikchichine met à l’honneur la naissance des filles, contrairement aux anciennes coutumes qui avaient pour pratique de considérer leur survenue dans une famille comme un événement pas très souhaité, contrairement à la naissance d’un garçon qui est fêtée ave faste. Chantée sur le rythme Funk Rai, la 5e chanson, Bgayet-Tichy, tente de rendre l’ambiance estivale qui règne dans ces deux villes en été et de louer l’hospitalité légendaire de la région.

B. Mouhoub

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