Dans une déclaration rendue publique, les enseignants du département de langue et culture amazighes de l’université Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou ont tenu “à apporter certaines clarifications quant à la situation qui prévaut actuellement au sein de leur département”. Pour rappel, le département en question est boudé par les étudiants depuis près d’un mois. Les protestataires ont subordonné l’arrêt du débrayage au départ du chef du département de langue et celui de son adjoint. Dans le document, les enseignants se disent “solidaires avec Moussa Imarazène et Karim Salhi”, les deux enseignants mis dans le collimateur des grévistes. Plus loin, les signataires du document soulignent qu’ils ne sont “pas habiletés à demander ni le départ ni le maintien d’un quelconque responsable”. “Nous n’avons élu personne pour le maintenir ou le destituer”, signent-ils. Toujours dans le même document, ils déplorent “les dérives qu’a pris la grève des étudiants : occupation des bureaux administratifs, insultes à l’encontre des enseignants et propos indécents tenus à l’égard de personnes humaines”. Les enseignants rappellent dans la déclaration qu’ils interviennent “quotidiennement pour la résolution de divers problèmes pédagogiques et même ceux qui ne sont pas de leur ressort pour obtenir des conditions de travail adéquates”. lls estiment “qu’il n’est pas du ressort des étudiants de nommer ou dégommer un responsable”. De ce point de vue, “leur (étudiants) revendication de destitution des deux responsables est irrecevable”.Pour finir, les enseignants rappellent à leurs étudiants que “leur unique raison d’être à l’université est d’étudier”.
B. B.
