Statu quo à l’UFC de Tizi Ouzou

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La situation semble s’acheminer lentement mais sûrement vers le pourrissement au niveau de l’université de formation continue de Tizi Ouzou. Le feuilleton de la non-reconnaissance du diplôme d’études universitaires appliquées, DEUA, en droit immobilier tarde à connaître son épilogue et les étudiants sont toujours dans l’expectative le mouvement de protestation enclenché, il y a de cela plus d’un mois et qui n’a apparemment débouché sur aucune voie susceptible d’éclaircir les choses pour cette frange de la communauté estudiantine qui se voit lésée par les pouvoirs publics lesquels, clament les protestataires, n’ont à aucun moment essayé de lever le petit doigt afin de débloquer la situation. De ce fait, de jour en jour, le bras de fer, s’annonce des plus corsés dans la mesure où l’espoir de ces étudiants s’estompe continuellement étant donné que ces n’est, semble-t-il, pas demain la veille pour ce étudiants de l’UFC de la capitale du Djurdjura. Toutes leurs démarches pour interpeller les responsables concernés se sont finalement avérées lettre morte. “Les étudiants en droit immobilier avaient déjà tiré la sonnette d’alarme l’année dernière en entamant un arrêt des cours et un boycott des examens du 2e semestre et ce, en réaction a des notifications de rejet par la Fonction publique des demandes d’emploi formulées par des diplômés en droit immobilier (DEUA)”, explique une déclaration du collectif des étudiants du CFC de Tizi Ouzou. Le même document relève que la direction générale de la Fonction publique a “carrément enfoncé le clou de la discorde” en opposant des refus catégoriques à des demandes d’équivalences administratives. Par ailleurs, il est utile de préciser, souligne le même texte, que la filière en droit immobilier a été créeé par décret ministériel n°194 du 29 août 1995. Enfin, tout en attendant une issue salutaire, les étudiants de l’UFC continuent leur débrayage et comptent ainsi hausser encore davantage le ton. “A quand le bout du tunnel”, s’interrogent-ils avec beaucoup d’amertume.

A. H.

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