La saison estivale pour cette année s’annonce sous des augures rayonnantes. Les plages sont déjà pleines, les estivants d’un peu partout et s’y rendent par centaines. Les amoureux de la grande bleue se prélassent déjà au soleil.Les autorités de la wilaya d’Alger voudraient que cette saison soit le premier pas d’un véritable processus de réhabilitation du tourisme local.Presque tous les services responsables dans la gestion de la saison estivale sont mobilisés. Des services du tourisme jusqu’à ceux de l’environnement en passant par la santé, le transport et le commerce, l’inter-sectorialité fonctionne pleinement durant la saison chaude. Justement les commerçants d’accessoires de plages ont, à leur tour, exposé tous les produits. Tout est prêt pour mieux équiper les estivants. Des maillots de toutes les formes et de toutes les couleurs, des serviettes, des bouées, des parasols et toutes marques d’ombres solaires pour garantir aux clients un bronzage parfait, sont autant d’articles pour compléter la panoplie du parfait baigneur.Mais ce qui attire d’emblée l’attention de l’acheteur, ce sont les prix de ces accessoires. Pas moins de 1 500 DA et jusqu’à 4 000 DA pour un maillot de bain. Et pas moins de 800 DA pour ceux qui veulent se procurer une ombre solaire efficace et de marque. Ce sont les jeunes filles qui ne vont pas être contentes. Dans ce cas, il y a li eu de rappeler la fameuse phrase de Fellag : “C’est difficile d’être beau quand on est pauvre”.Les prix ont vu une légère hausse par rapport à l’année précédente. En fait, “c’est devenu une coutume”, affirme une cliente. “Et dans le pire des cas, on n’a qu’à se contenter de nos vieux maillots et ne pas utiliser d’ombre solaire”. Se priver d’un joli maillot, ce n’est pas grave, or se priver d’une crème solaire est plus que grave. C’est priver son corps de la protection qu’on lui doit contre les rayons ultra-violets. Il faut quand-même penser plus à se protéger qu’à économiser son argent.
Oumeziani Kahina
