La coupe est pleine

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On a toujours dit que le sport et le football en particulier, effacent les frontières, réunissent les hommes et cultivent, au-delà des différences raciales, confessionnelles ou culturelles, les hommes. C’est certainement vrai puisque les grandes rencontres sportives, comme les jeux olympiques ou la coupe du monde de football sont toujours vécues comme des fêtes. Il y a toujours des relents de nationalisme, chacun défendant les couleurs de son pays, voire des élans de chauvinisme, des rencontres tournant au pugilat, mais d’une façon général, c’est l’aspect festif et l’esprit sportif qui prédominent. Et la télévision réussit ce miracle de faire vibrer, au même moment, des millions, voire des milliards d’être humains ! C’est la magie du sport, le miracle du football, qui unit, dans la même passion, jeunes et moins jeunes, riches et pauvres, blancs et noirs, musulmans, chrétiens, bouddhistes et athées… Pouvait-on rêver d’une globalisation, d’une mondialisation plus complète ? Cette année, malheureusement, la fête a été gâchée pour des millions d’hommes et de femmes qui ne peuvent suivre la coupe : les puissances de l’argent, qui dominent les économies du monde, ont décidé de faire payer le spectacle. Du coup, c’est l’esprit du sport qui est remis en cause, c’est l’unité du monde qui a reçu un coup…c’est la morale universelle qui a été bafouée. Les Etats et les peuples devraient réagir et mettre le holà à la dérive parce que les puissances de l’argent qui dominent le monde peuvent nous faire payer autre chose demain…

S. Aït Larba

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