“Nous avons besoin de plus de moyens pédagogiques”

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La Dépêche de Kabylie : Parlez-nous de votre fonction au niveau de la piscine ?Dahnoun Sid-Ahmed : Je m’occupe des écoles de natation au niveau de la wilaya de Bouira et, en même temps, je prends en charge les enfants de l’école de natation de la piscine. Ceux nés entre 1997 et 2001. Nous avons des dérogations pour les enfants nés en 1999, 2000 et 2001 et nous les prenons en charge pour parfaire leur initiation. Seulement, nous travaillons dans un bassin à profondeur et non un bassin d’initiation, ce qui n’est pas facile, vu qu’il nous faudrait plus de moyens humains, plus d’entraîneurs et de matériel pédagogique.A ce propos, pourquoi ce manque de moyens ?Vous savez, les responsables de la piscine et la DJS de Bouira font de leur mieux pour acquérir le matériel pédagogique, comme les planches nécessaires au bon fonctionnement du bassin et à une meilleure prise en charge des abonnés. Seulement, le matériel demandé nous vient de l’étranger donc, il faudra du temps pour l’avoir, en tout cas nous travaillons avec les moyens dont nous disposons en attendant.Depuis votre installation, vous avez sûrement enregistré des résultats positifs…En toute sincérité, je crois que les éducateurs qui m’entourent et moi-même sommes, malgré le manque de moyens, satisfaits du travail accompli. Nous avons des enfants nés en 1998 qui ont obtenu des brevets au niveau d’Alger, mieux encore, certains clubs ont engagé des enfants de notre école. Je citerais l’OMB et El Moustaqbel. De plus, nous avons des enfants qui ont fait 1mn 08 s. à Alger sur 100 m crawl. Ils peuvent être engagés par n’importe quel grand club.En quoi consiste ce brevet ?Ce brevet atteste des progrès techniques réalisés par ces enfants, du point de vue de l’usage des bras, départ, virage ou culbute. Ce brevet donc, est une espèce d’évaluation de cette somme d’efforts fournis par les jeunes nageurs. Le facteur temps devient alors facultatif. Seulement nous, nous le prenons en considération car un enfant qui a une bonne technique peut assez facilement réduire son temps.Votre mot de la fin…Mon souhait est que ces écoles de natation ne disparaissent pas, car elles constituent l’avenir de l’Algérie, les enfants de ces écoles sont la relève et je suis sûr qu’avec plus de moyens, les résultats ne seront que meilleurs.

Entretien réalisé par B. Mechoub

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