“Bu tqulhatin est un nouveau roman de Omar Dahmoune. De vue extérieure déjà, il donne l’allure d’un livre qui se respecte et qui accroche le lecteur. Il y a de ces livres qu’on achète, avant même d’avoir une petite idée sur le contenu. Le design est un art moderne qui ne doit pas être négligé dans tous les domaines de la vie quotidienne.Les faits du roman se déroulent en Kabylie bien sûr, dans la vallée de la Soummam entre 1940 et 1954, à la veille de la révolution. C’est la naissance de l’âme révolutionnaire et nationaliste des citoyens qui allumera le flambeau. Certains faits ont effectivement eu lieu dans cette région mais certains ne sont que le fruit de l’imagination de l’auteur. Et c’est ainsi que la littérature se construit : avec du réel et de l’imaginaire.Cependant, ce qui attire le plus d’attention dans le roman, c’est le style pur et simple. L’auteur emploie tout naturellement un langage qu’il emploie dans son quotidien que chaque membre de sa société peut comprendre. C’est un atout positif pour ce genre littéraire, la prise de conscience de beaucoup de romanciers en herbe, qui privilégie le Kabyle de tous les jours et de toutes les catégories et les couches sociales, loin de ces tonnes de néologismes encombrants et qu’on emploie sans modération, et sans se soucier des lecteurs.L’auteur tient à remercier ceux qui ont contribué à la réalisation de son roman. Il s’agit de Gaci Mohamed de Berti édition, de Hadj Saïd Bilak du HCA, de Merrich Saïd, enseignant de Tamazight, de Ferhat Bahloul, Tariq At Dahman et Hakim Chibane de connexion Chorfa et Doss photo Chorfa.
Salem Amrane