Le wali, Ali Bedrici, et d’autres responsables locaux ont assisté au lancement des activités.Ici et là, la manifestation a drainé de nombreux visiteurs.Les stands dressés à la Maison de la culture Rachid-Mimouni représentaient les différentes missions assignées aux brigades de la Gendarmerie nationale : régulation et contrôle de la circulation routière, opération de reconnaissance au niveau des sites, des forêts et autres infrastructures du département. Loin d’être des opérations de routine, celles-ci recommandent, a-t-on expliqué, un savoir-faire (qui s’améliore continuellement) et un degré plus élevé de vigilance.
Nouveau système dans la lutte contre le crime organisé
L’importance de cette manifestation est surtout due au fait qu’elle a permis au large public d’avoir des connaissances précises sur les récentes technologies qui ont lancé la criminologie dans une nouvelle voie plus efficace. Baptisé AFIS (Automated Fingerprint Identification System), un système américain introduit en Algérie il y a moins de deux ans, permet (comme son nom l’indique) d’identifier tout individu suspect à partir de ses empreintes digitales. Celles-ci sont systématiquement insérées dans une banque de données au moyen de logiciels (scanner optique). Suite à l’introduction de cette nouvelle technologie d’information et de communication entre les différents services de ce corps de sécurité, des dizaines de malfaiteurs ont été appréhendés dans cette wilaya. Avec pour exemple cet individu à Corso qui s’est rendu coupable, il y a quelques semaines, de trafic de pièces d’identité et de faux et usage de faux.Des explications sont également fournies aux visiteurs concernant la stratégie de déploiement des gendarmes dans différents endroits du pays, notamment au Sud et au niveau des frontières avec d’autres pays. L’attention du public s’est focalisée sur les méthodes employées par la police judiciaire dans la réalisation des portraits robots d’individus suspects à partir de certains témoignages.A la caserne Abane-Ramdane des Issers, le commandant Aloui, qui supervise pratiquement une manifestation similaire, nous a expliqué que l’objectif principal de ce corps de sécurité est “de développer continuellement nos capacités d’intervention pour lutter efficacement contre le crime organisé”. Dans la même optique, il évoquera les relations de partenariat entre l’Algérie et d’autres pays occidentaux, entre autres les USA, la France et l’Angleterre. Nous avons eu tout récemment 39 officiers algériens, lauréats d’une école londonienne de gendarmes, a-t-il noté.
Salim Haddou