Les travaux de raccordement à la nouvelle conduite d’eau potable ont commencé ces dernières semaines au village Ait Saâda, et c’est au niveau du quartier Ait Imloul que lesdits travaux ont été entamés par les équipes de l’ADE (Algérienne des eaux). Ces travaux toucheront les deux villages, Ait Saâda et Ait Daoud, selon les renseignements en notre possession. Ainsi, les citoyens seront normalement servis en eau mieux que ces dernières années. En effet, cette conduite d’eau qui a déjà fait l’objet d’un article dans ces mêmes colonnes, sous le titre “800 millions enterrés”, a été réalisée au début des années 90. Mais pour que les citoyens des villages concernés soient alimentés par cette conduite, il fallait qu’ils fussent donc raccordés, ce qui n’a pas été le cas et ce qui a fait dire beaucoup de choses sur la faisabilité ou sur la fiabilité de la conduite. De même que le réservoir se trouvant au quartier Ait Imloul, n’a pas été mis en service par faute de non branchement des citoyens à la nouvelle conduite d’eau potable. Il est aussi à rappeler que depuis 2002, il n’y a que le quartier Ait Meddour du village Ait Daoud qui a été raccordé à cette nouvelle conduite, ce qui avait d’ailleurs apaisé la soif des citoyens de ce quartier.Maintenant que cette conduite sera mise en service, il est à espérer que les citoyens des deux villages ne souffriront plus du manque d’eau ; de même que ce projet, lorsqu’il sera achevé, permettra aussi à la commue de bétonner les ruelles des villages, ce qui a été justement la pomme de discorde qui a empêché les ruelles d’être revêtues comme partout dans les autres communes. Signalons aussi que pour ce qui est de l’éclairage public au niveau des deux villages (Ait Saâda et Ait Daoud), il est en voie de concrétisation puisque, toujours selon les informations en notre possession, au niveau d’Ait Daoud l’éclairage public a été mis en service ; et incessamment, ce sera autour du village Ait Saâda. Par ailleurs, il est aussi important de signaler que l’achèvement du siège (extension) de l’APC a aussi redémarré suite à la visite du wali qui a donné l’autorisation de financer ce projet, à l’arrêt depuis bientôt trois ans, et ceci, par manque d’argent.
B. Mhanna
