Parmi les conséquences déplorables des dernières années de braise qu’avaient traversées le pays, dans la région en particulier, c’est la prolifération des fléaux sociaux (toxicomanie, vols, délinquance, etc.) mais aussi l’émergence d’une anarchie sans précédent dans la ville et dans certains secteurs, comme le transport plus particulièrement, et ce bien sûr, en absence de toute autorité publique. Dans certaines agglomérations et villages, c’est les “djemaâs” (comités) des villages qui avaient su comment gérer la situation et éviter le pourrissement.L’arrivée de la sûreté de daïra, en 2003, a permis de rétablir l’ordre dans la ville et à traquer constamment les transporteurs fraudeurs. Tout de même, un autre phénomène qui nuit à la sécurité, voire à la santé des citoyens demeure toujours pendant. C’est l’occupation des trottoirs par les commerçants et les baraques des trabendistes. Alors, le pauvre piéton n’a de choix que d’emprunter la voie publique, gênant de fait la circulation et mettant sa vie en danger en sachant que la commune est traversée par trois routes nationales.D’autre part, l’exposition de certains produits de première consommation qui sont biodégradables par une exposition prolongée au soleil, ou qui sont constamment pollués du fait de la poussière, les insectes (mouches) et les gaz issus des échappements des véhicules menacent directement la santé du consommateur, même à long terme. On cite le pain, les boissons gazeuses et jus, les fruits de saison dont les dattes et, plus grave encore, le poisson. En effet, en cette période estivale, et en absence de locaux adéquats (poissonneries), la livraison de la marchandise (le poisson) est souvent effectuée dans des véhicules non-conformes (camionnettes) et les poissonniers ne se gênent pas d’étaler leurs produits directement sur les trottoirs (sans étal ni parasols) durant les jours de la semaine et même à terre le jour du marché hebdomadaire, dans des conditions d’hygiène déplorables jusqu’à l’écoulement de la marchandise, à la mi-journée parfois, s’il le faut.Connaissant les règles d’hygiène et les normes requises pour la commercialisation de ce type de marchandise, la livraison doit obligatoirement se faire par camions frigorifiques et la vente dans des milieux appropriés (poissonneries). A défaut, le temps de vente qui varie selon les saisons, surtout en été, doit être rigoureusement respecté.Dans ce sens, et pour protéger la sécurité et la santé des citoyens, une note émanant des services de l’APC de M’Chedallah exhorte les commerçants à libérer les trottoirs et à respecter toutes ces règles d’hygiène ; faute de quoi, les lois en vigueur seront appliquées contre eux.
Farid A.
