A peine la saison estivale pointe-t-elle son nez que le sujet de l’heure, aux côtés de la Coupe du monde, est la distribution de l’eau.Que la population à travers ses représentants, ait à maintes reprises présenté ses requêtes concernant la question d’eau, n’a pas amélioré d’un iota la situation hydrique. Le P/APC, Ramoul Mouloud que nous avons déjà questionné sur ce sujet, semble ignorer qu’il y ait problème d’eau au village Tifra. “Le problème ne réside pas dans la disponibilité de l’eau mais dans la manière de le distribuer ; la faute incombe aux manipulateurs des vannes”, nous a-t-il dit à plusieurs reprises. Tous ces détails n’intéressent pas les citoyens, c’est aux responsables de les régler, leur vœu est de voir, au moins une fois par semaine, de l’eau dans les foyers. Il est des quartiers qui n’en bénéficient ces jours-ci, que quinze (15) à vingt jours, quand ce délai n’est pas indéfiniment prolongé. Et là, il faut se souvenir de ces propos lourds de sens de ce responsable algérien, qui a dit’ il y de cela un à deux ans, “rester une semaine sans eau, c’est du kofr”, ici, pour tout le monde une chose est sûre, la valse des préposées chargés de la fermeture et de l’ouverture des vannes n’a rien apporté de nouveau, on change d’employé tout en reconduisant les mêmes pratiques de distribution, une enquête doit être menée par l’APC en collaboration avec les responsables des comités de quartiers pour déterminer réellement les vraies causes de ces lenteurs dans la distribution, si c’est l’eau qui n’arrive pas dans les châteaux d’eau desservant le village, on doit chercher le comment, le pourquoi et par là-même, prendre les mesures nécessaires pour y remédier, si le problème réside dans le mode de distribution, alors c’est à l’APC qu’échoit le rôle de faire des contrôles réguliers pour voir la façon dont l’eau est distribuée.
Boualem B.
