Le SETE-UGTA de Tizi Ouzou hausse le ton

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Le Syndicat d’entreprise des travailleurs de l’éducation (SETE) affilié à l’UGTA, a rendu publique hier, une déclaration où il met en garde les autorités sur la situation qui prévaut à Tizi Ouzou.A l’issue d’une session ordinaire tenue le 6 du mois en cours, le Conseil de wilaya en se basant sur les rapports “comptes rendus” des différentes conférences locales, “avertit la tutelle de la radicalisation de leur action dans le cas où cette dernière persistait dans ses égarements”, écrit le conseil du SETE. L’assainissement réel de la direction de l’éducation, selon le syndicat passe par l’exclusion des deux responsables, “auteurs d’une situation alarmante”, pense-t-il.“Les membres du conseil ne cessent d’exiger un assainissement réel et effectif de la direction en écartant purement et simplement les deux pseudo-responsables”, déclare-t-il.L’un de ces deux responsables affirme-t-il, ne figure même pas dans l’organigramme des directions de l’éducation et qui sont à l’origine de “la situation désastreuse” prévalant à la DE.Ces deux cadres, indique encore le syndicat ont marginalisé et ignoré des compétences qui peuvent apporter un plus au secteur à Tizi Ouzou.Evoquant les primes de rendement, le conseil de wilaya de ce syndicat souligne que dans le cas où les primes des mois de juillet et août ne seraient pas versées, des actions radicales seront entamées, même pendant la période des vacances. Et pour ce faire, le SETE interpelle vivement la Fédération nationale des travailleurs de l’éducation (FNTE) et la Centrale syndicale, afin de s’impliquer dans les conflits et les “entraves” que fait subir le ministre aux travailleurs du secteur.“Elles ne peuvent rester indéfiniment passives à leurs inactions en ces moments cruciaux. Cela ne peut être interprété que comme un soutien tacite au ministère au détriment des intérêts des travailleurs”, diront les rédacteurs à l’adresse de leur hiérarchie.Le ministre de l’Education n’est pas épargné également par le réquisitoire du syndicat. Les ponctions sur salaire “illégalement” effectuées sont interprétées “comme une attitude qui consiste à faire diversion des énergies pour faire passer des lois des plus défavorables aux travailleurs”, soutient-il.En appelant les enseignants à plus de vigilance, le syndicat de l’UGTA conclut que “les réformettes engagées dans le secteur depuis 1994 sans l’implication et la participation des enseignants, le nouveau code du travail n’augure rien de bon pour le monde du travail en général et le secteur de l’éducation en particulier”.

M. Aït Frawsen

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