Absence d’infrastructures sportives

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La frange juvénile dans la commune d’Aït Agouacha souffre cruellement d’un manque évident en infrastructures sportives pouvant leur apporter un peu de détente et les faire sortir de la routine, ô combien usante, et du marasme dont lequel elle est confinée. Cette commune releve de la daïra d’Ath Irathen, dont elle est distante de 7 km, n’ayant aucune source de revenus, elle est fortement tributaire du budget de l’Etat. Une situation engendrant des insuffisances incontestables sur tous les plans et en particulier en matière de prise en charge et de développement de l’activité sportive à l’échelle locale.Ainsi, hormis une surface de jeux très éloignée, qui se trouve isolée des quartiers résidentiels qui ressemble beaucoup plus à une aire datant de l’ère médiévale et qui manque de normes appropriées et de toutes autres commodités, aucune discipline ou autre club sportif n’existe, à se dire que le sport n’existe pas dans cette commune. La seule solution pour les inconditionnels du sport, est de se déplacer au chef-lieu de la daïra, en dépit de toutes les contraintes existant, tel le problème de transport qui semble être éternel dans ces hautes montagnes. Voilà pourquoi l’exode rural prend une ampleur alarmante dans notre pays. La jeunesse étant avide d’évasion et de distraction ne pense qu’à fuir ces montagnes dans lesquelles les conditions de vie sont lamentables et où le loisir devient un luxe confinant au rêve. On a beau essayé de sensibiliser les responsables et les élus locaux de se soucier de la jeunesse mais jusque-là en vain. Chose qui pousse plus d’un à se poser la question suivante : est-ce que nos responsables ont vraiment le souci du bien-être de la jeunesse, comme ils prétendent l’avoir, lors de toute campagne électorale ?

K. Fridi

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