En perspective des prochaines échéances internationales, notamment le championnat d’Afrique qui aura lieu le 15 mai prochain en Afrique du Sud, l’élite nationale de judo, garçons et filles, entamera à partir d’aujourd’hui samedi un regroupement de quinze jours au niveau du village touristique Capritour de Béjaïa. Soixante athlètes (30 garçons et 30 filles) sont convoqués pour prendre part à ce stage. “L’objectif de ce regroupement est de prime abord, dégager l’équipe qui prendra part au championnat d’Afrique qui aura lieu ce mois de mai en Egypte”, nous a déclaré hier l’entraîneur national des filles Mohamed Bouheddou. Ce dernier a aussi insisté sur l’importance de ce stage qui permettra aux athlètes de travailler sur les plans physique, technique et psychologique. A l’issue du regroupement, les deux entraîneurs nationaux, Moussa chez les garçons et Bouheddou chez les filles dégageront une équipe. “On a opté pour le choix de deux athlètes dans chaque catégorie de poids. Un titulaire et un réserviste afin de palier à toute éventualité”, nous confiait Bouheddou avec qui on est revenu sur le niveau du dernier championnat d’Algérie. “Dans l’ensemble le niveau a été juste moyen. Pourtant on a décidé au niveau de l’équipe nationale de libérer nos athlètes un mois et demi avant le championnat. C’était pour mettre tous les athlètes sur le même pied d’égalité”.Revenant sur les objectifs de son équipe, Bouheddou a été catégorique “Désormais, on visera toujours le haut. Par exemple lors du championnat d’Afrique de ce mois de mai, ce seront seulement les athlètes champions qui prendront part aux Jeux méditerranéens d’Almeria en Espagne. Ensuite pour le Championnat du monde du mois de septembre en Egypte, seuls les médaillés en Espagne qui y prendront part” ce nouveau critère est dicté, selon Bouheddou par la nouvelle politique que les responsables du judo national veulent instaurer et qui sera basée sur la performance au plus haut niveau. “Bien sûr, on ne va pas léser les meilleurs athlètes. Si un de nos judoka perd en finale sur une erreur d’arbitrage ou par exemple s’il se trouve dans un mauvais jour, là on peut bien entendre lui donner une chance”, renchérit notre interlocuteur.Cette nouvelle politique va certainement inciter les athlètes à consentir davantage d’effort, que ce soit au niveau de leur club ou en équipe nationale, pour prétendre à une place au soleil. D’ailleurs, les responsables des équipes nationales, par la voix du coach des filles, ont tracé un programme de travail à moyen et long termes “Bien sûr il y a des échéances a court terme comme le Championnat d’Afrique, les Jeux méditerranéens et le Championnat du monde qui auront lieuxcette année. Mais dans notre programme on a aussi tracé un autre objectif, à savoir, les Jeux olympiques de Pékin 2008. Le cycle olympique a déjà débuté et on s’est déjà mis au travail pour préparer ces joutes” conclut Mohamed Bouheddou sur un air serein.
A. C.