Risques d’intoxications alimentaires

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l En cette période de canicule, les services d’hygiène de la commune devraient être comme on dit “sur le sentier de la guerre” pour débusquer les inconscients, pour lesquels le gain prime sur la santé de leurs concitoyens. Ces derniers sont constamment menacés, dans leur santé, par divers produits qu’on leur propose. Au marché, les denrées alimentaires ayant atteint la date de péremption, après avoir fait le tour d’Algérie, se vendent à des prix attractifs. La date de péremption est le moindre des soucis du vieillard, qui ne sait d’ailleurs pas lire. Si le café moulu dont l’emballage a perdu même la couleur, est peut-être inoffensif, les jus par contre ou les fromages exposés au soleil, présentent des risques avérés. Ils devraient trouver des étals plus appropriés et ne pas côtoyer les détergents, les herbicides et les raticides. Le poisson continue de se vendre à l’air libre, soumis aux gaz d’échapppements et autres poussières charriées par le vent. Les horaires de vente de cette denrée sensible n’est pas la première préoccupation des vendeurs comme des acheteurs d’ailleurs. Plus le soleil chauffe, plus les prix baissent. On ne consent à quitter les lieux qu’une fois tout le poisson écoulé, vers 11 h et parfois au-delà. Pourtant un arrêté communal interdisant la vente des produits de mer après dix heures, a été pris, le mois dernier. La présentation des viandes et des abats, parfois desséchés par le vent et le soleil, sont présentés, dans certaines boucheries, dans des conditions lamentables. Les vendeurs de glace dont la machine orne la devanture, en guise de réclame, oublient que leur produit devient un foyer de microbes. Beaucoup de cas d’intoxications, dus à l’absence d’hygiène ou à l’inconscience humaine, sont recensés chaque année, au niveau des hôpitaux. Les services chargés de prévenir ce qui peut l’être, sont encore une fois interpellés.

Nacer B.

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