Quinze jours sans eau

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Taxée de zone boule de nerfs, d’impulsive et de patelin où la lumière ne jaillit pas forcément après discussion, l’effet contraire se produit. La tension ne monte pas, les esprits sont calmes même si les robinets sont à sec. Ils savent que c’est indépendant de la volonté de l’autorité de la commune. Pour preuve, dès l’annonce de la coupure d’eau, l’APC a tenté de la réparer désespérément. Mais encore faudrait-il localiser la panne. Dans de pareils cas, le seul recours est le tâtonnement. On creuse des tranchées à tout bout de champ, on déterre les conduites supposées défectueuses, la fuite n’étant pas là, on ramasse pelles, pioches, main-d’œuvre y compris pour les parachuter ailleurs. A force de vouloir bien faire car l’intention est de répondre vite à la préoccupation de l’heure, les interventions trop hâtives, approximatives, ne pouvaient aboutir que sur un travail non achevé.Des camions-citernes ont été mobilisés par l’APC, ils sillonnent les quartiers de la commune et assurent la ration journalière d’eau au citoyen.Une équipe de laborantins de l’Algérienne des eaux venue prélever quelques échantillons d’eau ici et là, a retenu l’attention des gens qui, inquiets, voulaient s’informer sur les résultats des eaux examinées.

A. Chérif

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