Pour que nul n’oublie

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Le recueillement sur la tombe du petit Ali à l’occasion de cette traditionnelle cérémonie du 40e jour, s’est fait avant-hier dans une ferveur inégalée au village Agouni-Boufal, dans la commune de Souk El Ténine. Ils étaient nombreux ses camarades d’école, du club sportif de l’IRSET, ses proches et les élus de l’APC de Souk El Ténine, à venir se recueillir à la mémoire de ce chérubin atrocement assassiné par un groupe de malfaiteurs sans loi ni foi après l’avoir kidnappé, séquestré, tué et puis jeté dans un puits. Pour mémoire, cette affaire dramatique qui s’est produite durant la mi-mai 2006 (14 au 21) avait ému et consterné toute la kabylie, voire l’Algérie toute entière. Une histoire tragique qui a défrayé la chronique, même à l’étranger dont les médias ont rapporté les moindres détails de cette crapuleuse affaire. Ali Hadjar était, âgé tout juste de 12 ans il était enfant unique d’un vieux couple. Ses assassins sont actuellement sous les verrous et l’instruction se poursuit toujours pour dévoiler toutes les circonstances de cet acte abject et cruel. Les innombrables fleurs déposées avant-hier sur sa sépulture témoignent davantage que les Téninois ne sont pas prêts d’oublier leur petit regretté, ravi à la fleur de l’âge à sa famille et à son village.

Idir Lounès

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