l Il faut dire que le taux de réussite très appréciable pour cette session du baccalauréat 2006 a engendré une grande liesse chez les lauréats et leurs familles et un grand satisfecit chez la famille de l’éducation. Mais les mines joviales de tout ce beau monde commencent à se ternir à l’approche des pré-inscriptions et inscriptions dans les différents instituts et universités, particulièrement pour les bacheliers qui n’ont pas eu la chance d’avoir une bonne note de passage. En effet, cette crainte pour nos bacheliers de se retrouver dans une filière qu’ils n’auraient pas choisie demeure omniprésente, surtout avec les expériences déjà vécues par leurs aînés tels ces exemples d’un handicapé affecté dans un institut de sport ou encore cette fille “balancée” pour préparer une licence de portugais, alors qu’elle n’en avait jamais formulé le vœu.C’est dire qu’après l’annonce des résultats, une autre épreuve attend nos lauréat au bac. Une épreuve qu’appréhendent à la fois les bacheliers, mais aussi leurs parents avec surtout cette information à outrance des pré-inscriptions et la crainte de voir ces futurs étudiants se retrouver à des centaines de kilomètres de chez eux.
I. Lounès
