l Réalisé avant le découpage administratif de 1974 dans le cadre d’un programme sectoriel de la wilaya de Sétif, le bloc des 200 logements de la cité Bel Air de Kherrata qui a été endommagé par le séisme du mois de juillet de cette même année, n’a connu aucune remise en état, ni démoli pour la reconstruction d’un autre bâtiment, bien que l’expertise effectuée par le CTC depuis plusieurs années avait recommandé la consolidation de la bâtisse.Cette situation n’a pas pour autant empêché des citoyens, devant des conditions sociales difficiles en matière d’habitat, d’occuper les lieux illicitement, malgré les risques auxquels il sont exposés, les fissurations des murs, les infiltrations des eaux pluviales et autres dégradations dont ils ont fait l’objet. Ces citoyens ont occupé les lieux dans le souci d’abriter leurs familles quelques soient les conditions, en attendant des jours meilleurs.Ces mêmes familles, confrontées aux problèmes de recasement pendant plusieurs années, ont finalement libéré les lieux après avoir bénéficié de l’attribution de logements à la cité EPLF en 2003.Le bâtiment en question, à l’état d’abandon, n’a fait l’objet d’aucune mesure de remise en état, occupant actuellement un espace important au milieu d’une cité d’habitations, et qui risque de connaître un état de délabrement avancé si les mesures qui s’imposent ne sont pas prises pour sa remise en état.
Slimane Zidani
