Le bricolage qui dure

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l On ne se bouscule pas trop aux portes de ce centre de santé, qui donne l’impression d’être déserté par les citoyens de la localité.Le centre de santé d’Aomar est bel et bien dans un état comateux. L’illustration la plus adaptée à la cadence de travail, ne peut être mieux exprimée que par l’expression “doucement le matin et pas trop vite le soir”. Pour assurer un service médical pluriel, les raisons invoquées sont liées au manque criard en personnel spécialisé, et en matériel médical, moyens déterminants dans une couverture sanitaire régulière et pérenne. Blâmer le personnel existant, douter de sa compétence, revient à dresser un constat non objectif, et par là même montrer qu’on ne repère pas d’où vient le mal. Les moyens humains, dont dispose le centre, sont insignifiants. 01 médecin généraliste (01 femme) l’autre médecin est partant. 02 sages-femmes pour le service gynécologie, se remplacent et assurent l’accouchement de nuit. Point de spécialistes en pédiatrie, en ophtalmologie, point de dentiste, pour ne citer que les services sollicités à longueur d’année. Pour les urgences de nuit, le citoyen d’Aomar doit se déplacer à Lakhdarïa ou Draâ El Mizan pour y soulager un malaise où panser une blessure. Quelques traces de l’époque de la médecine gratuite ont survécu et subsistent encore. Pour les enfants de moins de 05 ans et les personnes de plus de 60 ans, la consultation est gratuite.La prestation est inopérante, en dessous du strict minimum, alors qu’ailleurs on y trouve même la petite chirurgie, et une hospitalisation ne dépassant pas la journée.

A. Cherif

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