La subvention est la sortie de crise

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Les mesures incitatives comprises dans le programme de relance du secteur de l’agriculture, touchent les multiples activités, dont celle qui prévoit la sauvegarde de la spécialité d’apiculteur, l’art d’élever les abeilles.Beaucoup d’agriculteurs se sont convertis en pépiniéristes multiplicateurs d’essaims d’abeilles. Deux coopératives apicoles existent dans la commune d’Aomar, leur rôle consiste à fabriquer des ruches et à les distribuer aux agriculteurs lesquels, en contrepartie, assurent une multiplication des essaims au profit de leurs partenaires – des gérants des coopératives apicoles convoitaient les projets FNDRA —. Cette entreprise d’envergure permet à ces investisseurs de voir leurs ateliers carburer à plein temps. Ils soumissionnent et obtiennent les marchés. Les commandes ont été réalisées dans les délais. Mais les choses n’évoluent pas souvent comme on le projette. Le chemin est sinueux et plein d’embûches. La coopérative apicole Pimag de Kalous, pour ne citer que celle-là, a livré 2 500 ruches dans le cadre du FNDRA à la wilaya de Skikda, laquelle, indépendamment de sa volonté, n’a pas encore honoré ses engagements. Les agriculteurs d’Aomar, partenaires de ces coopératives apicoles, réclament leur argent et menacent de rompre le contrat. La subvention de l’Etat, facteur déclencheur de toute cette dynamique, a été suspendue, l’entreprise du projet de relance est bloqué, le suspense est maintenu.On rassure l’opinion publique sur l’aptitude des prétendants, de la transparence pour l’accès à l’éligibilité au projet, mais toute honte bue, on fait volte-face, on reconnaît l’échec de l’opération et l’indispensable recours au gel de l’entreprise.

A. Chérif

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