L’investisseur Belkadi Makhlouf, dont les différentes unités de production se trouvent dans la wilaya de Bouira a, une fois de plus, brillé par sa générosité à l’égard de la frange juvénile de Béni Mansour, en proie à un spleen culturel qui ne dit pas son nom. Ammi Makhlouf conscient de la précarité et de la malvie, qui marquent la destinée de cette catégorie sociale laissée-pour-compte dans ce village étouffé par le sous-développement, se résout à rompre la morosité qui prévaut dans leur vie. C’est une chance inouïe pour ces jeunes apprenants à différents paliers de l’école ou victimes de la déperdition effrénée qui y sévit, de bénéficier de sorties sur la plage, à Béjaïa, entièrement gratuites. Pas moins de 500 enfants et adolescents ont postulé à ces vacances limitées dans le temps mais qui ont le mérite d’apporter de la joie à leur vie rurale dénuée de toutes les chances d’avoir accès aux loisirs. Chaque vendredi, une trentaine d’enfants se retrouvent, les pieds dans l’eau, sur la côte béjaouie, tous frais payés.
F. Z.
