Beaucoup de travail reste à faire

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A Bouaklane, une région située à quelques kilomètres au sud-ouest du chef-lieu communal, malgré le travail du désenclavement entrepris ces dernières années et les efforts qui se font actuellement dans le cadre de l’urbanisation du quartier, exceptées quelques bâtisses qui étaient érigées au bord de la route, il y a de cela quelques années, peu de familles se sont aventurées dans ladite région. Si l’absence de moyens de transport, de l’électricité et de l’eau potable étaient les principales raisons qui laissent bon nombre de gens hésitants et réticents, actuellement, mis à part le problème de l’électrification, lequel, pour rappel, a été résolu, d’autres en revanche persistent encore. Mais cela n’a en aucun cas retardé le déménagement de nombreux bénéficiaires des 30 logements LSL. En effet, cela fait un mois que les premiers résidents de cette cité se sont installés mais dans des conditions difficiles, car en l’absence d’un réseau AEP, en ce moment, c’est un camion-citerne qui assure l’approvisionnement des nombreux foyers en eau potable alors que pour le transport, ces habitants devront patienter encore quelques mois pour voir les premiers fourgons arriver. Il est utile de signaler que dès l’implantation du lycée d’Aghbalou, en 2002, le personnel de l’établissement et les nombreux lycéens et lycéennes étaient, eux aussi, confrontés aux mêmes problèmes. Ces jours-ci, la nouvelle de l’édification du nouveau CEM sur ce même site a suscité beaucoup d’interrogations parmi la population locale. Pour de nombreux parents d’élèves, en l’absence du transport scolaire, il serait suicidaire d’implanter un établissement scolaire à Bouaklane.

DJ. M.

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