Plusieurs projets et actions collectives, attribués à la commune de Beni Djellil dans le cadre des PPDR, risquent de s’essouffler d’ici la fin de l’année en cours si les Pouvoirs publics n’interviennent pas pour mettre fin “aux entames administrives” qui bloquent par conséquent le budget alloué au financement de ce programme.Pas moins de quatre (4) milliards de centimes, qui n’arrivent toujours pas dans la trésorie de cette commune pauvre, et ce pour des raisons simplement bureaucratiques. Cette enveloppe très conséquente pour une commune sans ressource devait financer plusieurs projets au profit de deux villages afin d’améliorer la base de vie de leurs citoyens. Pour le village Taourirt, il a été inscrit dans ce plan des PPDR la réalisation d’une salle de soins, d’éclairage public et le renforcement du réseau AEP par la réalisation d’un château d’eau, d’un “fourrage” et l’achat de quelques équipements. Le second village, qui devait bénéficier de ces PPDR, est Milkat où il est prévu l’aménagement des pistes et de l’antenne administrative, l’ouverture d’une voie d’accès de 9,5 km vers Beni Maouche et la mise en valeur foncière de 14 ha.Toujours dans le même cadre, une tranche de cet argent serait destinée aux 50 jeunes investisseurs dans le cadre de l’élevage et de l’agriculture.Tous ces projets, qui peuvent atténuer le pénible quotidien des habitants de cette région enclavée, sont tributaires de ce budget de l’année 2005.Les jours sont comptés pour que ce “gilet salvateur” de 4 milliards sont versé dans la caisse noire et les autorités communales tenir une course contre la montre afin de desserrer l’étau autour de cet argent. C’est à cet effet qu’ils demandent l’intervention du wali “seul habilité à mettre fin à cet embargo financier, faute de quoi tous ces projets tomberont comme un château de carte. Le compte à rebours est déjà lancé.
N. T.