Le théâtre Katébien est de retour

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l Les grèves des travailleurs, les inégalités sociales, la division de la société en classes et les moyens de production accaparés arbitrairement par les capitalistes, qui détiennent les rênes du pouvoir, pour préserver leurs intérêts financiers, la nouvelle et l’ancienne constitution, les lois venues d’on ne sait où, et appliquées à une couche sociale des plus démunies et marginalisées, l’exploitation de l’homme et la surexploitation des femmes pour accumuler les capitaux, les luttes de classes… Ce sont autant de thèmes abordés par la troupe « Les compagnons de Nedjma » dans une pièce théâtrale écrite en 1989. Ladite troupe faut il le souligner, a bel et bien poursuivi avec fidélité le travail déjà entrepris par l’auteur du Cadavre encerclé sur le plan théâtrale et de l’idéologie.L’Errant, était l’une des pièces théâtrale les plus populaires de Bounab Abdelatif, plus connu sous le sobriquet de « Titif ». Cette dernière a été présentée devant une assistance grandiose mais, aussi, connaissant ce domaine, au palais de la culture Moufdi Zakaria, à l’occasion de la tenue du festival national du théâtre amateur de Barraki.La trame de la pièce tourne autour de l’oppression endurée par le peuple algérien. Elle pose le problème de la souffrance des peuples qui se sont soulevés contre cette même oppression si dure, en allant au-delà des seules difficultés spécifiques aux Algériens, pour prendre une dimension typiquement universelle. La pièce en question a mis surtout l’accent sur la surexploitation des travailleurs, les conditions de vie déplorables et indécentes des femmes, les instruments d’oppression du pouvoir pour brimer les peuples et mater toute voix discordante. La pièce traite également la question identitaire tel que Kateb l’a abordée dans ses différentes ouvrages que ce soit théâtrale ou romanèsque. A noter que cette pièce, d’essence typiquement populaire, puisée et inspirée des textes et pièces Katébien comme celle de Mohamed prend ta valise et la guerre de 2 000 ans…, a ébranlé le Palais de la culture durant presque deux heures.

Ziyad Demouche

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