Le marché convient à la vente de véhicules

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L’endroit rêvé pour l’exercice d’une activité commerciale, telle que la vente de voitures, se détermine par l’affluence que peut attirer ce lieu, en lui prévoyant un espace de stationnement, et sa proximité d’une route à grande circulation.Le marché bi-hebdomadaire d’Aomar, place spacieuse en plein air, ouvrant deux fois par semaine, le lundi et le mardi, rassemble marchands et acheteurs de tous horizons, venant pour vendre, acheter, ou échanger leur marchandise. La journée du mardi, consacrée à la vente de véhicules, draine beaucoup de monde, les voitures immatriculées 28 – 15 – 35 – 16 – 19, montrent si besoin est, que ce courant de transaction peut-être florissant dans une localité, pour peu qu’on lui assure une régularité des journées d’ouverture, un stationnement ordonné, et une vigilance au moment du déroulement de l’opération de vente. Par contre, pour la journée du lundi, le public et moins présent, malgré les diverses marchandises exposées à même le sol : la friperie de tout genre, la pièce détachée d’occasion provenant de véhicules accidentés. Des étals de fruits et légumes, fraîchement cueillis, ou de la veille, aux prix indiscutables, tant que la mercuriale, liste des prix courants des denrées sur le march, fait défaut.Pour les curieux et autres badauds, un guérisseur à la voix sonore, invite le public de s’approcher, le malade imaginaire s’exécute, c’est une proie facile à pigeonner. Le marché de voitures convient à la localité, le produit présenté ne flambe pas neuf, et n’est pas du dernier cri, mais son exposition situe et reflète le rang social et indique à qui on a à faire.

A. Gherif

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