Le vécu des émigrés de 2e génération en débat

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L’ancien ministre français délégué, sous le gouvernement de Dominique de Villepin, à la promotion de l’égalité des chances, le Franco-algérien Azouz Begag, écrivain et chercheur au CNRS, animera jeudi 14 mai à 11 heures un point de presse à l’auditorium du campus universitaire de Targa Ouzemour à Béjaïa. Le thème de l’intervention sera sans doute en rapport avec les problèmes que vivent les émigrés de 2e et 3e générations en France, en ce qui concerne leur recrutement dans les entreprises, leur intégration dans la société française et leur relation avec les autres communautés vivant en France.

Dans l’après-midi du même jour, à 14 heures précisément, à la Maison de la culture d’Amiriou, il donnera également dans le cadre des activités du café littéraire, une conférence-débat portant sur la littérature maghrébine en France.

A noter qu’au cours de son séjour à l’université de Béjaïa, l’écrivain-chercheur du CNRS dirigera aujourd’hui (12 mai) à 14h30 à l’auditorium du campus universitaire d’Aboudaou un atelier de lecture avec les étudiants du département de français. De même que le lendemain, à 10 heures, au même endroit, il animera aussi une conférence- débat sur le thème : “Les écrivains de la deuxième génération d’émigrés et leur statut dans la société française”.

Azouz Begag est né en février 1957 à Villeurbanne, banlieue de Lyon, de parents algériens qui ont émigré en France en 1949. Docteur en économie, il est chercheur au CNRS, spécialiste en socio-économie urbaine ; son travail porte sur la mobilité des émigrés. Sur le plan politique, il est connu comme étant un inconditionnel de Dominique de Villepin, ancien Premier ministre sous la présidence de Jacques Chirac. Mais toutes ses tentatives de se faire élire dans une assemblée locale ou régionale se sont jusqu’à présent soldées par un échec…

En tant qu’écrivain, il est l’auteur de plus de 40 ouvrages entre romans, essais, études et scénarios qui traitent, quand ils ne sont pas directement autobiographiques, du vécu des émigrés de deuxième et de troisième générations. Souvent il prend leur défense dans l’égalité des chances d’emploi et la promotion sociale.

Porté à l’écran, son premier roman Le Gône du Chaâba (1986) relate avec beaucoup de détails les conditions de vie exécrables de la communauté algérienne émigrée dans la banlieue de Lyon.

B. Mouhoub

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