D. K. : Qui est Abdenour Khouchène ?Abdenour Khouchène : Issu d’une famille originaire de Béjaïa je suis né à Kherrata. J’ai 39 ans, marié et père d’un enfant, j’étais joueur au sein du CRB Kherrata où je suis passé par toutes les catégories.
Comment avez- vous opté pour le métier d’entraîneur ?Après avoir mis fin à ma carrière footbalistique durant laquelle j’ai accompli ma mission avec tous les honneurs. Les dirigeants du CRB Kherrata ont fait appel à moi et m’ont sollicité. Chose que j’ai aussitôt accepté sans hésitation et sans conditions. On vous a vu ensuite driver de grandes équipes de la Régionale IIEffectivement, j’ai pris les destinées du CRB Kherrata en mains avec deux accessions d’affilée. J’ai entraîné aussi l’équipe du CRB Darguina qui a décroché haut la main le titre de l’accession. Il y a aussi le CRB Souk El Tenine, la JSI Ouazoug et enfin le CRB Kherrata que j’ai sauvé miraculeusement du purgatoire.
Quels sont les clubs qui vous ont vraiment impressionnés ?Tout d’abord, le CRB Kherrata que j’estime beaucoup car il recèle une équipe jeune et pétrie de qualités, néanmoins les moyens financiers lui font défaut. Il y a aussi le CRB Souk El Tenine et la JSI Ouazoug.
En tant qu’entraîneur, êtes-vous satisfait de votre parcours ?Là où j’ai travaillé, j’étais très estimé et considéré et j’ai perçu mon dû jusqu’au dernier sou. Mis à part l’an passé où les dirigeants de la JSI Ouazoug m’ont vraiment déçu, puisque je n’ai reçu qu’une petite avance d’un mois sur six mois de travail. Croyez-moi, je ne pardonnerai jamais à ces soi-disant dirigeants qui m’ont trahi malgré la confiance aveugle que j’ai placé en eux.
Vous voulez dire le président de la JSI Ouazoug ?Pas du tout, le président a été honnête et sincère avec moi, au contraire, seulement quelques soi-disant dirigeants, ont exercé une grande pression sur lui pour me limoger malgré les bons résultats. Tout cela m’a poussé à jeter finalement l’éponge.
Les bons moments et les mauvais ?Les bons moments se résument aux deux accessions acquises avec la CRB Kherrata ainsi que celle obtenue avec le CRB Darguina, sans oublier les bonnes relations que j’ai noué avec pas mal de joueurs et de dirigeants. Par contre, je n’oublierai jamais les mauvais moments que j’ai passé à Ighil-Ouazoug, car il y avait un groupuscule de dirigeants qui ont tout fait pour déstabiliser le club.Avez-vous des contacts ?J’ai des contacts directs avec le CRB Kherrata, j’ai d’autres contacts avec un club d’Alger-centre et un autre à Béjaïa. Je suis toujours au stade de la réflexion. Je ne veux pas que les erreurs du passé se reproduisent.
Le mot de la fin ?Etant entraîneur depuis 15 ans, je souhaite du fond du cœur driver une équipe ambitieuse et travailler avec des dirigeants honnêtes, qui reconnaissent les valeurs réelles d’un entraîneur, car actuellement le sport est pratiquement dirigé par des éléments incompétents qui n’ont aucune relation avec ce dernier.
Smaïl Chenouf