La rive droite veut son école

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l Si la rive gauche est dotée de presque toutes les infrastructures éducatives, la rive droite par contre en manque cruellement, notamment en ce qui concerne les établissements du cycle moyen et secondaire. Pour parer à cette situation, les pouvoirs publics ont effectué des choix de terrain pour la réalisation d’un CEM. Le dernier en date effectué par la nouvelle équipe de l’APC remonte au 20 février 2006, mais à ce jour, aucune suite n’a été réservée à ce projet. Les villageois d’Aït Laâziz, Setouka, Menghar, Ahemam, Bouchertioua, Afra, pour ne citer que ceux-là, sont vraiment pénalisés, du fait que leurs enfants scolarisés effectuent quotidiennement en allers-retours de longs déplacements vers les établissements très éloignés, jusqu’à des dizaines de kilomètres, voire plus. Ajouter à cela la non-disponibilité d’une cantine scolaire où les chérubins pourraient prendre un repas chaud et diététique, car, imaginez, ces derniers ne peuvent plus supporter les dépenses de transport qui reviennent très très cher et se contentent uniquement d’un bout de pain et de limonade !Devant tous ces paramètres, il est devenu nécessaire, voire indispensable d’inscrire un projet de réalisation d’une école fondamentale dans la localité citée précédemment à l’effet d’apaiser un tant soit peu la souffrance aux élèves et éviter à leurs parents des dépenses inutiles et par là-même enfin harmoniser les deux rives. Ledit projet est le rêve que tous les villageois attendent avec impatience.

Smaïl Chenouf

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