l Durant l’année 2006, les mois de février et mars ont connu des pluies sans relâche, les agriculteurs exploitant des sols lourds étaient contraints de retarder le semis, l’opération labour ne pouvait s’effectuer sur un mouillé.La nouvelle réglementation exigerait à l’importateur de joindre au dossier la pièce administrative indiquant la domiciliation de l’activité. L’importation de la semence n’a été décidée que tardivement en haut lieu.Ces deux facteurs, à savoir l’indisponibilité du produit à semer et les conditions climatiques défavorables, annonçaient déjà l’échec de l’opération semis de la pomme de terre. Neuf hectares seulement de cette culture légumière ont été réalisés dans les communes que sont Kadiria, Aomar et Djebahia. Pour l’ensemble, un rendement de 1 620 qx pour 4 ha à Aomar et Djebahia. Dans l’observation du bilan, la subdivision de l’agriculture de Kadiria indique à juste titre que la récolte des pommes de terre saison 2006 est juste moyenne.L’investissement dans ce produit agricole de première nécessité ne tente plus le paysan, l’erreur n’est pas permise, l’argent qu’il met sous terre équivaut au prix d’un local commercial. Le prix de revient d’un hectare de cette culture maraîchère coûte les yeux de la tête à l’agriculteur, la préparation du sol, les engrais, les semis, le bitumage et les traitements situent le quintal de pomme de terre à planter à 15 000 DA.Tant que l’investissement n’est pas orienté vers la production de la pomme de terre de multiplication, le générateur élite à très haut rendement, l’autosuffisance alimentaire n’est pas pour demain, l’agriculteur dépendra de la semence d’importation qu’il paye à 50 DA le kilo.
A. Chérif
