Un “non-stop” pour signer son retour

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Après plusieurs années d’éclipse, la chanteuse Selyona compte revenir sur la scène artistique, cette année, avec un nouveau produit qui sera bientôt sur le marché. Toutefois, il y a lieu de noter que Selyona, connue par son style sentimental, a préféré cette fois virer de cap. Elle a, en effet, opté pour un non-stop “Spécial fête”. C’est en somme, dit-elle, un moyen susceptible de plaire au public de l’heure, qui semble être très fasciné beaucoup plus par la chanson rythmée que par autre chose. Cela étant, Selyona a bel et bien choisi des tubes qui peuvent véritablement faire connaître son produit en un temps relativement cours dans la mesure où la musique et les textes de son album s’harmonisent merveilleusement avec la teneur du style. Autrement dit, les chansons de cette perle d’Ath Mendès peuvent incontestablement rivaliser avec celles des chanteurs à la notoriété bien établie sur la scène régionale. Cependant, Selyona fait face, en solo, à d’innombrables difficultés pour mettre son produit sur le marché en raison d’absence surtout d’éditeur. “J’ai deux albums qui sont à l’arrêt depuis quatre ans. Il s’agit d’un travail sur la chanson sentimentale. C’est pour cette raison, d’ailleurs, que j’ai décidé de tenter cette expérience avec le non-stop, histoire de revenir progressivement sur la scène. Aussi, il faut le dire, un produit non-stop est toujours accepté par les éditeurs, surtout en cette période de fêtes”, estime-t-elle, avant d’ajouter : “Moi, je voudrais, après ce non-stop, revenir à mon style initial, c’est-à-dire le sentimental, comme mon idole Yasmina, car j’ai mon petit public avec lequel je veux renouer. Je veux aussi travailler pour ma culture et me faire connaître, surtout par la pureté de ma poésie”. Par ailleurs, elle a déjà posé les premiers jalons dans le domaine artistique au début de la décennie écoulée, Selyouna a, en effet, signé son premier album en 1995. Elle a, depuis, même animé des spectacles notamment à Alger, Béjaïa et dans les différentes résidences universitaires de Tizi Ouzou ainsi qu’à la Maison de la culture Mouloud-Mammeri. Enfin, après une traversée du désert qui aura duré plusieurs années, ce petit bout de femme semble vouloir reprendre son “bâton de pèlerin” avec des spectacles ça et là, pour faire la promotion de son nouvel album.

A. H.

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