Enfin, des trottoirs

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La localité de Boufhaïma, qui a bénéficié de quelques projets, tels l’alimentation en gaz de ville et la réfection du bitume de la ruelle vers l’école a enfin des trottoirs. Ce faubourg du chef-lieu de la commune de Draâ El Mizan, situé sur la RN 68, reliant cette dernière à Tizi Ghenif, a été le théâtre de nombreux accidents de la circulation. Les Boufhaimis se souviennent du jeune étudiant fauché par un chauffard sur le bord de la route. “Il a fallu fermer cette route pendant quatre jours. Nous avions exigé des ralentisseurs”, se souvient un habitant riverain du lieu du drame. Et d’ajouter : “N’était la mobilisation de tous, d’autres personnes seraient mortes en raison de l’excès de vitesse à l’intérieur de notre agglomération”. Dernièrement, un projet pour l’édification de trottoirs a été inscrit au profit de ce village, dans le cadre de l’amélioration urbaine. Lors de notre virée sur les lieux, il nous a été donné de constater que le projet tirait à sa fin. Cette réalisation a réjoui les citoyens de Boufhaïma. “C’est une très bonne chose. Ces trottoirs représentent la sécurité pour nos enfants. En les empruntant, ils ne risquent rien”, a lancé un intervenant. Pour une autre personne, “même si la localité est maintenant dotée de trottoirs, il ne serait absolument pas question de supprimer les “dos-d’âne” comme on les appelle, car ces derniers dissuadent les automobilistes de rouler vite”. En outre, les habitants de Boufhaïma appellent les responsables concernés à badigeonner les passages pour piétons afin de mieux sécuriser les enfants notamment pour la rentrée scolaire prochaine. Néanmoins, il y a lieu de souligner que le danger existe toujours, surtout à la sortie de cette bourgade où se tiennent sur les bords de la chaussée, de petits vendeurs de melons et de pastèques. Car, à cet endroit, qui est d’ailleurs un palier, de nombreux conducteurs continuent à faire de la vitesse en raison aussi du bon état de ce tronçon de la RN 68. Enfin, les plaques signalant l’entrée et la sortie de Boufhaïma doivent être replacées pour que les automobilistes relèvent le pied de l’accélérateur.

Amar Ouramdane

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