Brèves d’El Adjiba

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Les lauréats au bac primésl L’APC d’El Adjiba a organisé, vers la fin de la semaine écoulée, une cérémonie de remise de prix aux bacheliers de l’année en cours au niveau de la cantine scolaire sise au chef-lieu de la commune. A cette occasion, à laquelle étaient associés les parents, les autorités locales ainsi que d’autres invités, les 110 heureux candidats ayant obtenu le visa vers l’université ont eu droit à des cadeaux estimés à près de 1 000 DA chacun ainsi que des attestations de félicitations. Lors de son intervention, le premier magistrat de la commune s’est adressé aux lauréats en disant : “Vos sacrifices et tous vos efforts ne sont pas vains, aujourd’hui vous venez de récolter le fruit d’un travail de longue haleine. Je vous félicite chaleureusement car vous avez non seulement honoré vos familles respectives, mais aussi vous êtes la fierté de toute la commune.” A titre indicatif, la commune d’El Adjiba a enregistré cette année un taux de réussite appréciable qui n’a pas laissé les responsables communaux indifférents. A ce sujet, le P/APC nous déclare : “Je ne peux que me réjouir de ce taux de réussite. C’est pourquoi nous avons décidé d’organiser une cérémonie en l’honneur de ces futurs cadres de la nation”. Notons enfin que la réception a pris fin par une collation en l’honneur de l’assistance venue nombreuse encourager ces lauréats.

Le pont réclamé à cor et à cril Deux longues années se sont écoulées depuis l’effondrement de la passerelle reliant le chef-lieu de la commune à l’autre rive située du côté nord. En effet, cette situation occasionnée par les pluies diluviennes qui se sont abattues a pénalisé une population estimée à plus de mille âmes. Alors, pour rejoindre leurs lieux de travail ou bien établir un document administratif, les habitants des villages de Semmache et Hagui, propriétaires de véhicules, sont contraints d’effectuer un détour estimé à plus d’une dizaine de kilomètres. Quant à ceux qui voyagent à bord de fourgons, trois escales sont inévitables pour atteindre le lieu voulu en déboursant la somme de 60 DA. Après plusieurs réclamations, une enveloppe financière a été dégagée pour rétablir le passage de fortune emporté par les eaux. Néanmoins, la vision des responsables locaux est tout autre. Ces derniers projettent de réaliser un pont carrossable qui sera à la fois un trait d’union entre ces deux grandes rives de la commune et un dédoublement de la RN 5 pour le futur projet d’autoroute. Et lors de la visite du wali de Bouira dans cette localité, cette proposition lui a été soumise par le maire. L’hôte d’El Adjiba a alors promis d’inscrire ce projet dans le cadre des PSD, compte tenu du coût de sa réalisation qui frôle le milliard de centimes. Depuis, la population vit au rythme d’une attente confiante. Mais, manifestement, ce long retard ne fera qu’exacerber ces citoyens las des promesses non tenues.

Le bureau de poste entre exiguïté et vétustél Construit pendant l’ère coloniale, le bureau de poste et télécommunications d’El Adjiba n’a subi aucune modification sur le plan de l’infrastructure à même d’améliorer un tant soit peu les conditions de travail de ses fonctionnaires. En effet, l’exiguïté qui caractérise les pièces, freine la volonté de son personnel et pourtant, ce n’est sûrement pas l’espace dans les terrains mitoyens qui manque. Les choses iront mieux si cette aire sera exploitée de manière à bâtir d’autres pièces qui feront office de bureaux supplémentaires, mais aussi complémentaires. Et, comme si cela ne suffisait pas, le projet de construction de logements LSP, lancé l’an dernier dont les travaux sont à l’arrêt, a transformé l’entrée principale de cet édifice en un passage rétréci pouvant être une source de danger pour les usagers de cette poste, particulièrement les plus âgés.

M. S.

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